Un récit de Pascal Chrétien

Novembre 2020

J’ai fait la connaissance de Diane Grégoire au siège social de Tocara en août 2010. On remarquait d’emblée son assurance et son style coloré avec classe. Elle posait de bonnes questions et faisait des commentaires constructifs. Elle a flairé une opportunité puisqu’elle a quitté les bureaux de Tocara avec sa trousse de départ.

Dès le départ, elle s’est engagée à réussir, en évitant les excuses, malgré un emploi à temps plein et la poursuite d’une formation pour devenir agente de voyage. Nous déjeunions ensemble à l’occasion pour discuter d’affaires et développer notre relation d’amitié. Elle disait souvent : « je ne comprends pas ». À un tel point qu’elle testa quelques fois les limites de ma patience! En fait, elle savait si bien miser sur ses forces que les limites de sa compréhension ne l’empêchèrent jamais de réussir.

En mai 2015, elle a appris que le poste qu’elle occupait depuis 33 ans dans le domaine de l’assurance était aboli. Le soir même, elle m’a annoncé qu’après quelques mois de vacances, elle comptait s’investir à plein temps dans son commerce Tocara.

À la conférence annuelle, en août 2015, Tocara annonce un voyage incitatif à Antigua. Pour se qualifier, il suffit de recruter 10 personnes au cours des quatre prochains mois, 20 pour un voyage pour deux. Le défi est grand pour Diane qui ne laissera pas son beau Gilles derrière. Cela ne l’empêcha pas de se lever en clamant, haut et fort, « Moi, j’y serai! ».

À ce moment précis, je dois avouer avoir eu un doute. Il faut savoir que seulement quelques mois plus tôt, elle admettait avoir de la difficulté à faire grandir son équipe. Elle n’avait d’ailleurs recruté que six conseillères en cinq ans. Par contre, lorsque Diane veut vraiment quelque chose, elle s’engage à y arriver, coute que coute. Elle a donc suivi des cours et des formations, appris de celles et ceux qui ont du succès et mis tout cela en pratique. À la fin du mois de novembre, nous avons célébré le travail, et le succès, de Diane en lui confirmant sa qualification au voyage pour deux personnes; le premier d’une longue série! De plus, l’année 2015 s’est soldée par une promotion au rang de directrice Rubis, suivie d’une promotion au rang d’Émeraude en 2016 et de Diamant en 2017.

Au début de l’année 2020, nous avons fait un plan d’action et je lui annonçais qu’elle deviendrait vice-présidente. Motivée, mais refroidie par quelques épreuves ayant freiné son ascension, elle me donna un « oui » timide. L’arrivée de la pandémie est venue chambouler ce plan. Le contexte nous disait de nous tourner vers le virtuel, mais la force de Diane se trouvait dans le contact direct, en personne. Elle fut déstabilisée au point de se contenter des qualifications minimums, en regardant les leaders de son équipe faire exploser leur commerce sur le Web.

C’est donc petit à petit que Diane a apprivoisé cette nouvelle façon de travailler. Elle s’est créé de nouveaux repères et, tranquillement, la passion est revenue. Je le répète, Diane est une femme qui s’engage et, en septembre 2020, au moment de fêter ses 10 ans chez Tocara, elle s’est de nouveau engagée à réussir, malgré le contexte.

Au mois d’octobre, l’équipe s’est mobilisée derrière un objectif commun et la magie a opérée, Diane s’est qualifiée pour son premier mois de vice-présidente. En novembre, c’est officiel, nous célébrons une nouvelle vice-présidente, une femme dévouée à son équipe, à la réussite et à l’épanouissement de ses pairs.

Le chemin fut parsemé de doute et d’embûches, comme bien des parcours. Mais l’aventure en est une d’apprentissage et de réussite. La réussite d’une femme déterminée à prouver que la vie ne s’arrête pas à 60 ans, qu’il est toujours possible d’apprendre et de s’adapter en misant sur ses forces.

Je suis fier de célébrer le succès de Diane Grégoire, mon amie, ma directrice et ma première vice-présidente.